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La lettre d'information n° 27 - mai 2019

A l'Assemblée nationale

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Alcool, tabac
Toujours le débat


Le 10 avril, en commission des affaires sociales je suis intervenue lors de l'audition de Monsieur Étienne Cagniart et Madame Marie-Josée Auge-Caumont co-rapporteurs de l'avis sur les addictions au tabac et à l’alcool. "La cigarette électronique est elle pertinente et nécessaire comme moyen de sevrage du tabac ?"

Cet avis dresse un constat qui comporte des inquiétudes sur l’état de notre société
- le tabac est la première cause de mortalité évitable en France et l’alcool arrive juste après. Contrairement au tabac, l’alcool est vu de manière conviviale ; encore plus chez les jeunes qui s’adonnent à des ivresses ponctuelles déraisonnables.

Des solutions autour de trois grands axes :
- généralisation des outils de prévention qui ont présenté une efficacité,
- mise en place des conditions favorables à une rencontre précoce avec le soin,
- expérimentations et réponses ciblées eu égard aux publics vulnérables.



Revoir mon intervention en séance publique >

En circonscription

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Stop aux prélèvements forcés d'organes en Chine !



Le 25 avril, j'ai organisé une projection-débat au cinéma de Charolles autour du trafic d’organes qui intervient en Chine aux dépends d’humains victimes de la répression barbare du gouvernement chinois dans le but de générer des profits.

À l’aube de la révision des lois de bioéthique, j’ai souhaité par le biais de ce film sensibiliser la population aux problématiques liées aux dons d’organes, exprimer mon souhait de voir la France signer la convention du Conseil de l’Europe de 2015 que 17 pays ont déjà ratifiés et qui représente des avancées certaines en termes de coopération transfrontalière, d’implication de chaque pays et d’actions mises en place pour lutter contre les trafics d’organes. J’ai évoqué également l’importance d’exprimer de son vivant son refus de don ou non, d’établir une vraie traçabilité des organes ainsi qu’un registre national des Français transplantés à l’Etranger.
A ce sujet, j'avais interpellé Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, sur la nécessité de créer un répertoire national des dons d’organes. L’objectif d’un tel répertoire est d’évaluer le suivi des personnes greffées. En effet aujourd’hui, tout ressortissant français, quel que soit le pays où a été pratiquée l’intervention chirurgicale, est ensuite suivi médicalement en France.

Nous avons le choix de fermer les yeux sur ce qui n’est autre que de l’extermination d’êtres humains sous prétexte que cela se passe à des milliers de kilomètres de chez nous ou bien, comme l’a remarquablement dit le docteur Génin, de nous sentir concernés parce que ce sujet fait partie de l’humanité et donc, il fait partie de nous.
Notre rôle à tous est de dénoncer, de sensibiliser largement pour lutter contre le trafic d’organes humains prélevés sans consentement.
Le film « La lettre de Masanjia », a suscité de nombreuses questions au réalisateur canadien Leon Lee, en visioconférence, puis avec le docteur Alexis Génin.

ADP

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La privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) imposée contre l’avis d’un grand nombre de parlementaires dont je fais partie, illustre parfaitement le comportement du Gouvernement qui souhaite imposer ses décisions et qui préfère privatiser plutôt que de réformer !
En privatisant ADP, le Gouvernement fait le choix de la gestion privée au détriment de la souveraineté de notre pays. Aucun autre pays n’a fait ce choix politique et cela se comprend, car comment accepter que nos frontières soient gérées par une entreprise privée !
En effet, les aéroports permettent de contrôler étroitement le flux des migrations internationales.
Avec l’augmentation du trafic aérien, l’aéroport Charles de Gaulle deviendrait la première porte d’entrée migratoire d’ici à 2035.

Le souhait de privatiser ADP répond à une vision de court terme à laquelle je m’oppose.
Après l’adoption du projet de loi PACTE avec cette mesure très contreversée, 218 parlementaires ont lancé la procédure d’un référendum d’initiative partagée (RIP), prévu par l’article 11 de notre constitution et validé par le Conseil constitutionnel.
Il y a quelques jours, le conseil constitutionnel a validé notre proposition de loi référendaire, c'est une 1ère victoire ! Il a ainsi affirmé le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris !
C'est un caillou dans la chaussure du gouvernement qui ne l'a pas vu venir !

Nous entrons désormais dans la 2e phase :
Le RIP est une démarche inédite à laquelle je m’associe ; la tâche est immense car cette décision devra être soutenue par 10 % du corps électoral, soit environ 4,5 millions de Français. Une procédure électronique va être mise en place par le ministère de l’Intérieur, sous le contrôle du Conseil constitutionnel afin de recueillir l’avis des Français. A suivre...

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