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La lettre d'information n° 19 - 16 septembre 2018
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A l'Assemblée nationale
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Pour la reprise de nos travaux en commission des Affaires sociales, nous avons examiné les conclusions de la mission d’information sur la santé des jeunes.
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Appelé à s’inscrire dans le plan santé présenté par le Gouvernement, le rapport propose un changement d’approche du système de prévention, axé sur les déterminants sociaux et environnementaux.
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L’idée est de faire de chaque personne la vigie de ses propres comportements addictifs. Mieux se connaitre, inciter à des pratiques saines d’hygiène de vie et d’alimentation, lutte contre l’exposition aux polluants etc.
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De bonnes mesures, c’est certain, mais qui ne peuvent échapper au contexte budgétaire tendu – Aurons nous les moyens financiers pour le mettre en œuvre? - et ne doivent pas sombrer dans l’angélisme en matière de drogue : l’ INTERDIT doit rester un pilier fort pour éradiquer ce fléau et protéger nos jeunes.
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En circonscription
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Le week-end dernier, j'ai rencontré des agriculteurs qui se trouvent dans une situation précaire aggravée par la sécheresse qui sévit depuis quelques mois en Saône et Loire.
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Cette semaine, j’ai donc interpellé le Ministre de l’Agriculture et le Préfet pour leur demander de prendre des mesures immédiates : reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, prise en charge du fourrage pour le bétail, déblocage d’aides exceptionnelles.
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Ces aléas climatiques surgissent alors que nous allons achever l’examen de la loi EGALIM à l’Assemblée nationale. Cette loi dont l’objectif principal était de redonner du revenu aux agriculteurs pour qu’ils puissent vivre décemment de leur travail; cette loi risque de les décevoir profondément ; en effet, Le Gouvernement n’a pas souhaité nous entendre en séance et a rejeté ce jeudi mes amendements sur le contrôle strict de la fixation des prix. Nous avons plaidé pour que le prix soit fixé par les inter professions selon des indicateurs précis et transparents intégrant les coûts de production et à défaut par l’observatoire national des prix et des marges ; nous n’avons pas été entendus ; Peu de choses vont donc changer malheureusement. De même la loi prévoit qu’il sera possible de faire appel à un médiateur si aucun accord n’est trouvé entre les producteurs et la grande distribution mais si la médiation échoue il ne peut pas y avoir de poursuites! À quoi sert-il ?
Quel gâchis ! Le potentiel est là pourtant, les agriculteurs présents à Bourbon Lancy l’ont montré durant ce temps de découverte et d’échanges.
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Reprise des travaux parlementaires
Le Gouvernement bute sur l'emploi
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Le Président Macron est malheureusement coupé des réalités et des territoires. L’Affaire Benalla a levé le voile sur les limites de l’exercice d’un pouvoir solitaire qui se voulait révolutionnaire.
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La révolution est telle qu’un an à peine après les Ordonnances de la loi travail, le Gouvernement dépose une nouvelle loi « PACTE », car les premiers retours de terrain montrent que les chefs d’entreprise restent prudents et que 60 % d’entre eux ne comptent pas embaucher dans les six prochains mois, même en cas de croissance.
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Le « choc de confiance » annoncé par le Président Macron n’est donc pas au rendez-vous.
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La croissance stagne, les créations d’emploi ralentissent, le chômage a augmenté. La transformation du code du travail ne peut produire d’effets positifs qu’à condition d’être accompagnée d’une réforme de la FISCALITÉ ; La loi travail contenait des avancées trop limitées, insuffisamment importantes pour relancer la croissance.
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Ce qu’il faut, c’est réduire encore le coût du travail, enlever davantage de charges et de contraintes. La loi PACTE que nous examinons en ce moment valide ces insuffisances. J espére qu elle ira enfin dans ce sens ? Nos entreprises, commerçants, artisans en ont besoin ! A défaut, une loi sur le travail tous les ans n’y changera rien.
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