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La lettre d'information n° 18 - 5 août 2018

A l'Assemblée nationale

cas 25 juillet - bio
Fin des Etats généraux
de la bioéthique

Comment concilier l’innovation scientifique et les besoins sociétaux ?

Nous avons auditionné le Président du comité consultatif national d’éthique, qui est venu présenter les conclusions de la consultation citoyenne dans le cadre des Etats-Généraux. Il en ressort des consensus, comme sur la non commercialisation du corps humain et des divergences profondes lorsqu’on aborde l’assistance médicale à la procréation (PMA) ou la fin de vie.

Les Français ont le souci du progrès médical, mais un progrès éclairé et raisonnable.

Sur tous ces sujets – conservation d’ovocytes, dons d’organes – il faut être prudent et réfléchi. Le Gouvernement ne peut réguler à sa guise les questions sociétales.

Retrouvez mon intervention du mercredi 25 juillet à l'Assemblée nationale >

En circonscription

la motte 2
Fête champêtre
à la Motte-Saint-Jean

Quel beau moment de détente, dimanche dernier, avec des animations, une expo de voitures, le dressage de chiens et des balades à poneys avec Jump’in Charolles.

L’occasion aussi de faire la connaissance d'Axelle Creache, nouvelle miss de La Motte-Saint-Jean et de féliciter les nombreux bénévoles ; 3 d’entre eux ont reçu ce jour la médaille départementale du dévouement et du bénévolat, dont le fondateur du comité des fêtes, Michel Adjeroudi, 35 ans d’associations, à qui j’ai remis cette médaille aux côtés du président national des comités des fêtes David Petit. Ont également été récompensés Monique Charvet pour 30 ans d’associations et Maria Degano pour 40 ans.

Bravo au maire Pascal Rameau et à son équipe et à la communauté de communes Le Grand Charolais pour leur soutien, aux 3 coprésidents du comité des fêtes, au président François Renaud et aux bénévoles qui œuvrent tout au long de l’année pour organiser ces belles manifestations.

Voir plus d'actus sur la circonscription >

Fin de la session parlementaire

L'Assemblée nationale revigorée

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Le mois de juillet devait se terminer en grande pompe pour le Gouvernement avec l’adoption au pas de charge de la réforme constitutionnelle.

Le Parlement en a décidé autrement, en ajournant le volet 1 de cette régression démocratique, le projet de loi constitutionnelle, qui prévoyait tout bonnement de limiter considérablement les pouvoirs législatifs des parlementaires – droit d’amendement restreint, droit de présentation préférentielle d’une partie d’un texte de loi en séance publique etc.

Non content de s’appuyer sur une majorité silencieuse et aux ordres, dont on a vu les limites de l’exercice au cours de l’Affaire Benalla, le Président Macron entendait ôter les moyens dont disposent constitutionnellement les députés de l’opposition pour peser sur les débats et contrôler l’action du Gouvernement. A titre d’exemple, la possibilité offerte au Gouvernement d’inscrire prioritairement ses textes de loi durant la semaine réservée à l’initiative des Groupes parlementaires de l’Assemblée. Semaine réservée instaurée par la dernière modification constitutionnelle réalisée par Nicolas Sarkozy..

C’est dire que la reprise de septembre est un casse-tête pour la Présidence considérablement affaiblie par cette Affaire Benalla et qui tente de reprendre la main, en entonnant le refrain du progressisme en marche inéluctable et du « circulez, il n’y a rien à voir ! ».

Mais la Start up En Marche a buté sur la réalité, qu’on ne peut indéfiniment éluder même avec les meilleurs communicants, qui ont été étrangement tétanisés par les soubresauts des révélations en cascade. La réalité, c’est la levée de voile sur un système opaque d’une prise en charge hasardeuse de la sécurité du Président Macron, c’est la République des « copinages malsains », qui ramène à la mémoire collective des souvenirs des années Mitterrand et des libertés bafouées derrière les mensonges d’Etat.

Que cette affaire Benalla ait été révélée alors que nous combattions avec vigueur la loi qui était censée clouer le bec au Parlement est révélateur : On ne joue pas impunément avec les institutions.

Les choses sont maintenant claires, le Parlement ne veut pas de cette réforme. Le Président Macron doit en tirer les leçons et s’en remettre au Peuple. C’est ce qu’a fait le Général de Gaulle en 1969 sur la réforme du Sénat. Mais pour cela, il faut un peu de courage et le respect des institutions, deux choses banales en démocratie mais qui manquent cruellement au locataire actuel de l’Elysée.


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