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La lettre d'information n° 22 - 15 octobre 2018
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A l'Assemblée nationale
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Nous avons examiné, mercredi dernier, le rapport parlementaire sur la santé au travail qui prône une restructuration pour plus de visibilité et d’efficacité des interventions de prévention.
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Certaines interférences des différentes strates du système actuel alourdissent son fonctionnement et il faut y remédier. La solution proposée par le rapport consiste à mettre en place une structure régionale « Région santé au travail » qui s’appuierait sur des antennes locales .
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Pourquoi pas ? J’ai néanmoins insisté pour que le maillage territorial proposé maintienne le service de proximité de prévention existant.
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De même les associations des accidentés de la vie craignent un allègement d’une politique des sanctions qui porterait préjudice aux nombreux accidentés qui réclament réparation. L’engagement des entreprises à être acteur à part entière de la prévention est un enjeu de santé au travail qui doit dépasser le clivage sanctions / incitations.
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En circonscription
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à Saint-Martin-de-Salencey
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C’était un honneur pour moi d’avoir été accueillie à Saint-Martin-de-Salencey par Madame le maire pour découvrir le 29e totem de la mémoire en présence de la présidente des CVR Marie-Claude Jarrot.
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Quelle belle et originale idée ! Permettre à chacun et chacune au hasard de randonnées de savoir où ont eu lieu des parachutages destinés aux organisations de la Résistance ainsi que leur histoire. Un habitant de Saint-Martin-de-Salencey, Monsieur Douhard, qui avait dix ans au moment des faits, était présent et se souvenait. Que d’émotions !
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Je veux remercier toutes les personnes qui s’investissent, effectuent des recherches souvent longues, difficiles, pour que puissent avoir lieu ces cérémonies afin que l’histoire de ceux qui ont combattu, qui se sont opposés à l’ennemi au gré de leur vie, restent à jamais gravée dans les mémoires.
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Un équilibre des comptes sociaux
en trompe-l'oeil
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Depuis l’automne dernier, les Français le savent : ce gouvernement a un problème avec les retraités. Et plus précisément les plus riches d’entre eux, puisqu’on a appris grâce au Premier Ministre, que le seuil de richesse était fixé à 1 300 euros mensuels…
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Après la hausse de la CSG de plus de 25 % qui a fortement impacté leur pouvoir d’achat, le Gouvernement a décidé de geler les pensions de base les retraités, alors que l’inflation et un peu d’espoir dans le bon sens du pouvoir en place leur faisaient espérer une hausse de 1,5 %.
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Les retraités paient donc les frais d’une politique hasardeuse faite d’errance en matière de réforme structurelles, lesquelles sont pourtant vivement recommandées par le rapport de la cour des comptes.
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Les retraités ne font pas partie d’une génération dorée, comme nous l’avons entendu sur les bancs de la majorité en marche. Ils ont travaillé toute leur vie, ils ont été les actifs et donc les contribuables des retraites d’hier.
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Alors pourquoi avoir gelé également la revalorisation des petites retraites, comme l’avait pourtant judicieusement proposé certains, au sein d’une majorité de plus en plus fébrile ?
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Alors que le Gouvernement peine à s’attaquer véritablement à la réforme des retraites comme à la réduction des dépenses publiques, ce sont les employeurs, les familles et les retraités qu’il presse, en rognant sans vergogne sur les toutes les prestations.
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Mais, il ne pourra pas toujours parier sur la chance des novices et sur le sérieux de ses prédécesseurs – rappelons-nous la réforme Woerth qui a permis l’équilibre toujours fragile des comptes sociaux - d’autant plus que cette réforme des retraites avait été lancée avec tambours et trompettes durant la campagne présidentielle par le candidat Macron.
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Annoncée pour 2018, elle est envisagée maintenant pour 2019, peut-être même reléguée aux calendes grecques.
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Les Français ont besoin de savoir où le Premier Ministre en est avec la liste de ses renoncements.
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